L’Eclair Comtois du 5 décembre 1922
L’Eclair Comtois de ce début décembre 1922 publiait une publicité pour le Larousse universel en deux volumes, récemment édité, le successeur du Larousse pour tous.
Dans un rayon de ma bibliothèque trônent les deux tomes d’un Larousse pour tous de 1907-1908. Près de 2000 pages illustrées. Il m’arrive encore – rarement – de feuilleter ces lourds ouvrages pour le plaisir d’y observer des dessins désuets, mais si expressifs.
Les renseignements que l’on y glane paraissent inappropriés à notre époque tant les connaissances se sont enrichies ou simplement modifiées.
En fait, ces notices de dictionnaire sont tout simplement devenues des objets historiques. Les cartes politiques ou les notices d’Etats rendent compte évidemment de la couverture d’un monde souvent disparu ou transformé. Les planches techniques dévoilent une époque paraissant bien lointaine – voitures, traction, modes d’éclairage, machines … –
Un simple titre nous étonne parce que l’on a plus la même relation aux choses et aux êtres : titrerions-nous « fourrures » avec une planche d’animaux ? ↓
Condensé du Nouveau Larousse illustré en 7 volumes, ce Larousse pour tous se plaçait entre cette encyclopédie et le Petit Larousse illustré dont la première édition datait de 1906.
Dans la publicité de 1922, sont soulignées avec justesse toutes les nouveautés incluses dans cette édition qui suivit la grande guerre : nouveautés géopolitiques, techniques, scientifiques, sociales, littéraires, sportives…
Larousse prend soin de signaler la place des cartes, planches et illustrations à l’appui de notices parfois courtes.
Larousse a tiré sa notoriété et sa longévité par les mises à jour régulières. Son savoir-faire et sa réussite commerciale ont fait le reste.
Hier et aujourd'hui 