Septembre 1916, Bouchavesnes : une hécatombe pour les troupes franc-comtoises

Le  Petit Comtois des 15 et 16 septembre 1916

Combats de Bouchavesnes (Gallica Bnf) en septembre 1916, par Jean VEBER15_09 PC Bouchavesnes dessin

15_09 PC BouchavesnesQuand le Petit Comtois du 15 septembre publie cet entrefilet d’un journal hollandais sur la prise de BOUCHAVESNES, il ne fait que se prêter à la propagande militaire en parlant d’un succès remarquable.
Mais alors, la rédaction ignore l’importance des régiments francs-comtois engagés dans cette bataille 15_09 PC Bouchavesnes PC 16_09et l’hécatombe de jeunes hommes du Doubs, de Haute-Saône, du Jura ou de Belfort. Cependant, l’édition du lendemain est informée de leur présence et c’est comme cela que le journal parle d’une excellente troupe de Francs-Comtois à propos des soldats du 44e Régiment d’Infanterie.

Chaque régiment ou bataillon a son nom attaché à un ou des lieux précis de batailles de la Grande Guerre. Mais certains combats acharnés ont concernés de nombreuses unités. C’est le cas de Bouchavesnes, village du Nord de la Somme, à quelques kilomètres de Péronne.

À ce stade de la numérisation des fiches de MDH  – 15 septembre 2016– on compte 2 692 morts à Bouchavesnes en 1916 dont 1 607 du 9 au 30 septembre.

Nombreux sont les « poilus » originaires du Doubs à trouver la mort à Bouchavesnes, durant ces trois semaines de septembre 1916.
120 sont identifiables au 15/09/2016. Si on y ajoute 26 poilus de Haute-Saône, 23 du Jura et 31 du Territoire de Belfort, on obtient 200 morts pour la Franche-Comté, essentiellement entre le 10 et 28 septembre 1916, date de l’engagement des régiments qui recrutaient beaucoup de Francs-Comtois : d’abord les 172e, 171e, 42e et 35e RI de Belfort, mais aussi le 60e RI et le 15e BCP de Besançon et Remiremont et le 44e RI de Lons-le-Saunier. Enfin, le 47e Régiment d’Artillerie d’Héricourt (70), recrutant aussi beaucoup en Franche-Comté, participe également à cette bataille.

Il faut savoir que la numérisation des fiches du site de MDH est terminée pour les soldats natifs du Doubs, mais peu avancée pour ceux du Jura, de Haute-Saône et en bonne voie pour le Territoire de Belfort. Le bilan est donc plus lourd que ne le permet actuellement l’analyse des résultats d’indexation.

Dans la grande bataille de la Somme commencée en juillet 1916 et largement assumée par les troupes anglaises, Bouchavesnes se trouve dans la partie nord du front qui incombait aux Français

La carte ci-dessous, au 1/10 000e, extraite de Mémoire Des Hommes, donne la situation  des positions allemandes, en bleu, et des positions françaises, en rouge, au 9 septembre 1916, près de Bouchavesnes. le Bois Marrières marque la limite communale avec Bouchavesnes.
À cette date, les troupes françaises sont encore actives vers Cléry-sur-Somme, immédiatement au Sud.15_09 PC Bouchavesnes carte
Les journaux de marche des régiments concernés précisent tous l’action qui se déroule près de Bouchavesnes.15_09 PC Bouchavesnes JM 35eRI

Ce sont encore les journaux de marche et des opérations de ces régiments, comme celui du 172e RI qui donnent les terribles pertes subies pour le mois de septembre 1916 : 209 tués, 649 blessés et 54 disparus. Un total de 912 hommes soit à peu près la totalité d’un bataillon dans un régiment qui en compte trois.

Pour le 35e RI, les pertes entre le 12 et le 17 septembre sont proportionnellement  un peu plus élevées en raison d’un engagement de seulement 6 jours et totalisant tout de même 709 pertes.15_09 PC Bouchavesnes JM 35eRI pertes Sachant que le régiment ne comptait déjà plus que 2288 hommes en raison des pertes du mois d’août à Hem et Cléry-sur-Somme, c’est encore un tiers des effectifs du régiment qui est perdu.

Le 44e RI est pleinement engagé dans ces combats et connaît lui aussi des pertes considérables avec 2 officiers tués et 14 blessés et 781 hommes mis hors de combat , soit 796 hommes pour les journées du 3 au 14 septembre. (cf. journal de marche sur le site de MDH)15_09 PC Bouchavesnes JM 44eRI

Tous les combats et bombardements subis par ces Régiments d’Infanterie ont alors lieu dans le secteur de Bouchavesnes, au Bois Madame, au Bois Labé et au Bois Marrières. Carte ci-dessous extraite du JM du 172e RI.15_09 PC Bouchavesnes carte2

Wehekind 04_09 compole sous-lieutenant WEHEKIND Eugène, du 6e BC, originaire de Mulhouse, mais habitant Delle (90)  trouve la mort au Bois Marrières le 4 septembre.

Le Bisontin  BIGART Roger tombe aussi à Bouchavesnes le 12  septembre. cf.ci-dessous

Bigart 12_09 compo
PELLETERAT DE BORDE SOMMERE Maurice, de Besançon,  sous-lieutenant au 15e BC, est tué le 14 septembre au Sud de Bouchavesnes.
Léonce MAGNIN, médecin major au 44e RI, résidant à Besançon, fut blessé à Bouchavesnes le 15 septembre, avant de mourir à l’hôpital d’Amiens le 2 octobre 1916…

                Verdun a retenu l’attention de tous dès la bataille engagée fin février 1916, et ce fut encore le cas en cette année du centenaire, mais en 1916, la mortalité dans les troupes françaises fut proportionnellement bien supérieure lors de l’offensive de la Somme et dans un laps de temps beaucoup plus court. Les Anglais assumèrent le gros de l’effort dans la Somme et en souffrirent particulièrement, mais on ferait preuve d’ingratitude envers les « poilus » de la Somme si l’on se contentait d’honorer ceux de Verdun. Les chiffres énumérés ci-dessus en donnent des exemples. La reine des batailles de la Grande Guerre ne fut pas la plus meurtrière sur la durée.
On peut aussi rappeler que les mois d’août et de septembre 1914 totalisèrent le plus de victimes françaises.

Après la guerre, un norvégien de Bergen contribua à la reconstruction du village de Bouchavesnes et depuis, par reconnaissance, les Bouchavesnois associent le nom de cette ville norvégienne à celui de leur bourg devenu Bouchavesnes-Bergen.

En octobre, la prise de Sailly-Saillisel meurtrit encore la population franc-comtoise en raison de l’engagement des 152e RI d’Epinal et 15e BC de Remiremont qui recrutaient aussi dans la région.

Quelques photos des environs de Bouchavesnes sur le site Laurent Pensa, musicien brancardier au 31er RI.

L’Éclair Comtois du 9 novembre 1916 relate la prise de Bouchavesnes, en page 2, dans un récit de gloire militaire, faisant la part belle au 44e RI et ses soldats francs-comtois.

88 commentaires sur “Septembre 1916, Bouchavesnes : une hécatombe pour les troupes franc-comtoises

  1. mon grand-père VIGé Jean caporal commandant son escouade
    au 60eme RI aprés avoir fait les 144e RI et 57 eme RI laminés depuis 1914!) a été trés griévement blessé le 12 septembre 1916 à Bouchavesnes(Bois reinette) lors du fameux assaut sur la Somme Divers actes de courage lui ont permis d être décoré de la légion d’Honneu -chevalier puis officier( ,tout en refusant les « honneurs » et « cérémonies « des ‘modestes) croix de guerre,citation à l’ordre de l’armée(fin 1916 )médaille militaire etc etc Il était né en 1892 à Prignac et marcamps(‘en gironde )et mort en 1955 à Bordeaux -caudéran aprés une trés belle carrière dans l’administration des impots(indirectes ) Lui,l’agriculteur-coordonnier-buraliste,bref un « petit » mais trés « grand » a pu vivre 40 ans avec une jambe complète en moins,l’autre jambe trés abimée,le « postèrieur etc etc et surtout un traumatisme humain épouvantable(ses « copains « ont littéralement « sauté » dans les arbres lors des bombardements allemands,lors des assauts….(il existe des photos épouvantables des lieux !) Je veux lui rendre hommage,J’avais 8 ans quand il est mort et n’ait pas pu en apprendre plus Comme tant d’autres,il a fait Charleroi,l’Aisne, L’ Alsace,la Marne,Verdun (l(enfer de 3mois début 1916)),la Somme etc etc Oui,les héros existent ! Merci à lui,merci à tous ceux qui ont perdu leur courte vie ou ont été blesses » à jamais dans leur chair C’était des HOMMES! des VRAIS !! 1916:année de naissance-aussi de mon père,décédé en 1999! J’ai de trés fortes pensées pour eux,mon pére ayant été lui aussi résistant sur la Gironde!Lui aussi,trés « modeste »,mais une volonté farouche de défendre LEUR pays ! MERci à eux

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    1. Témoignage émouvant que le vôtre. Glorieux parcours que celui de votre grand-père qui a tant souffert à Bouchavesnes, aux côtés de Comtois du 60e RI.
      Merci pour lui et tous les autres, entraînés avec plus ou moins d’assentiment dans ce terrible conflit.

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  2. je lis par le biais des différents sites liés à la « sale guerre »,qu’à été celle çi,de nombreux témoignages,plus émouvants les uns que les autres,émouvants,terribles,et je peux vous dire que travaillant souvent sur ce site,j’ai en permanence,une pensée pour tous ces « poilus » au courage inébranlable,en tant que membre bénévole au « SF »,chaque fois que je foule cette terre,j’ai l’impression que je vais en trouvé un,rien que pour faire plaisir à sa famille,et par respect,parce que ses poilus le méritent par dessus tout,

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    1. Merci pour votre commentaire. Poursuivez votre travail au SF, c’est un bel hommage que vous pouvez rendre à ces hommes. Leurs sépultures, ainsi entretenues, témoignent pour eux, elles aussi. Rien de plus émouvant que de flâner dans un carré militaire de cimetière ou dans une de ces nécropoles nationales aux alignements parfaits.

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    2. merci pour votre témoignage de « terrain » et ce que vous faites bénévolement pour la mémoire collective des tués et blessés de cette guerre horrible qui n’auras ,hélas »,pas servi de leçons ..

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      1. Je recommande, s’il est besoin, la lecture de l’ouvrage de Gaston René Naegelen « Les suppliciés », sergent au 172 e
        R.I., cinq citations, ayant pris part à la bataille de Bouchavesnes. Sa relation de l’approche des lignes de Maurepas jusque la tranchée Turkka (bois l’Abbé-bois de l’aiguille?), l’attaque de l’ennemi, et la contre attaque victorieuse est particulièrement prenante.
        Consulter en ligne sa fiche matricule aux archives départementales du Territoire de Belfort,Classe 1914, matricule 2959 cote 1R 293, vue 737/804.
        Son Frère Joseph Neagelen est mort pour la France à Craonne le 17 Avril 1917.

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      2. FM bien chargée en effet. Savez-vous que Chritophe Grudler et Bernard Cuquemelle ont édité un ouvrage paru aux Editions du Lion, le « Livre d’Or des enfants de Belfort morts en 1914-18? Naegelen y figure

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  3. René Naegelen, sergent au 172e R.I., dans son ouvrage « Les suppliciés » relate sa participation aux combats de Bouchavesne en septembre 1916 : marche de Maurepas, dans des conditions extrêmes, jusqu’aux abords de la tranchée Turkka, défense de la première ligne et contre attaque victorieuse sur l’ennemi (nombreux prisonniers). Voir sa fiche matricule sur les archives départementales du Territoire de Belfort, classe 1914, matricule au recrutement de Belfort 2959 cote 1 R 293, vue 737/804

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    1. bonsoir mr millard,une petite anecdote qui a fait son chemin,ici dans la somme,les régiments qui venaient du « chemin des dames »,laissé entendre dans leur différents entretiens la trouille qu’avaient ses soldats,car des informations étaient arrivé dans la meuse,laissant entendre les conditions inhumaines dans lesquelles les soldats se battaient dans la somme,et cette région de bouchavesnes,appelé par « FOCH » le village de la « bocherie » par extension aux boches,mais sous entendu la BOUCHERIE,bien cordialement

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    2. bonsoir mr millard,une petite anecdote qui a fait son chemin,ici dans la somme,les régiments qui venaient du « chemin des dames »,laissé entendre dans leur différents entretiens la trouille qu’avaient ses soldats,car des informations étaient arrivé dans la meuse,laissant entendre les conditions inhumaines dans lesquelles les soldats se battaient dans la somme,et cette région de bouchavesnes,appelé par « FOCH » le village de la « bocherie » par extension aux boches,mais sous entendu la BOUCHERIE,bien cordialement

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  4. bonjour à vous tous,passionnés par la mémoire,je reviens vers vous afin de savoir si vous avez des photos de bouchavesnes,car bien qu’il s’y soit passé » pleins de choses »,les cartes postales demeurent rares,je suis du souvenir français section de péronne combles et je souhaite arriver un jour à retrouver l’ensemble du terrain de cette région(10kms environ)afin de la reconstituer ,les photos d’états majors donnent pas mal de renseignements,j’en ai déjà quelques unes,c’est un travail de titan,mais long,merci à vous tous,christian

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    1. Belle entreprise. Je vous souhaite bonne réussite. Je viens de rechercher sur Gallica Bnf ; on y trouve un certain nombre de photos dans divers ouvrages et revues.
      Je vous envoie une sélection faite en quelques minutes. Vous pourrez compléter

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  5. Bonjour,

    Un cousin Chasseur au 4ème bataillon de chasseurs à pied est mort pour la France le 22/11/1916 à Bouchavesne, lieu dit Bois saint Vaast, son nom figure au monument de son village: Virey sous Bar (10), mais il n’est pas recensé sur le site Mémoire des hommes, ni sépulture des hommes. Y a-t-il des cimetières militaires dans la proche région, existe-t-il un recensement des sépultures? Merci! félicitation d’entretenir la mémoire!

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    1. Avez-vous recherché avec les premières lettres de son nom? Il n’est pas rare que l’orthographe n’ait pas été respecté sur MDH. Par exemple, si je prends votre nom, je constate qu’il y a 2 L, essayez votre recherche avec un seul si le nom de votre cousin est le même. Si vous voulez, faites le moi connaître et je rechercherai de mon côté.

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    2. de nombreux monuments se trouvent dans le secteur pour saint vaast,une stèle avec quelques noms a été transféré dans le village de bouchavesnes suite aux nombreuses dégradations de « cultivateur » peut scrupuleux,pourriez vous me donner son identité et le jour de son dc,j’y jeterais un oeil dés que je pourrais,je vais souvent faire des photos dans la quinzaine de nécropôles du coin,on ne sait jamais,cordialement christian du SF80

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  6. re-bonjour à vous tous,je reviens vers vous,car j’effectue des recherches sur un poilu du 172e ri,grièvement blessé à la ferme du bois l’abbé le 20 septembre 1916,transporté vers l’arrière,il arrive par ambulance à frise où il décéde le 21 septembre,d’aprés la transcription,son dc a été constaté par l’officier d’état civil du 172e ri +deux témoins,à partir de là on perd sa trace,la famille avec qui j’échange depuis deux mois,n’ont jamais pu retrouver la sépulture,en septembre 1916,un seul cimetière provisoire existe à frise,celui de la ferme de la vache,contact pris avec l’organisme des sépultures de guerre de bray sur somme,celui çi est inconnu,mais de nombreuses failles existent dans le cheminement des blessés,j’ai pu obtenir de nombreux renseignements,comme quoi,il aurais pu arriver à suzanne où même à marcelcave,via la péniche sanitaire,où le train sanitaire,si par hazard,quelqu’un à des renseignements sur le service des ambulances à l’est de bouchavesnes,je prends,merci beaucoup à vous tous,christian du SF

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    1. Hormis le JMO du 172e listant les tués, blessés, disparus et prisonniers, je n’ai pas accès à des sources précises sur les ambulances dans la Somme en 1916. Bonne chance pour vos recherches

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  7. re-bonjour à tous,en réponse à daniel collilieux,je lui confirme que tout proche du bois saint vaast à l’est de bouchavesnes se trouve la nécropôle de rancourt,la plus importante des 22 nécrôpoles de la somme,que s’il me donne l’identité de la personne recherchée,je peux me déplacer sur ce lieu,proche de péronne,mon lieu de domicile,je recherche moi même depuis des mois la sépulture du poilu LAITHIER marius,grièvement bléssé le 20 septembre à la ferme du bois l’abbé et transporté le jour même(dans la nuit),les conditions sont épouvantables,les brancardiers marchent dans 40cms de boue,arrivé à frise,il y décéde le 21,sur la transcription,le dc et l’identification sont faites par l’officier d’état civil et deux témoins,et là,mystère,il disparait des tablettes,j’ai épluché les nécrôpoles du coin ,inconnu,je suis passé par le service des sépultures de bray sur somme,inconnu,à frise il y avait une péniche sanitaire qui a emmené sur amiens,plus de 5000 bléssés au HC 78 d’amiens,mais il y a pleins de possibilitées de rapatriement vers l’arrière,je sais que certains bléssés ont été dirigés sur marcelcave,d’autres sur cerisy,voir suzanne,j’ai acheté cette semaine,le tome V des hôpitaux militaires concernant ma région,rien sur frise,suzanne,pourtant au travers de tout ce que j’ai pu lire ces derniers mois,ces deux centres étaient relativement « importants,au vue des chiffres de cette période pendant ce mois de septembre,je cherche des éclaicissements sur la gestion dans ces deux centres,le livre n’en parle pas,c’est assez étonnant,sur le forum 14-18,on en parle,mais pas vraiment d’explications crédibles,mon poilu s’appelle LAITHIER marius sergent,matricule 673,besançon,transcription du 8 mars 1917 à bonnevaux(25) son domicile,j’ai également épluché le GBD de la 127e D.I.,sans succés,merci à vous tous si vous pouvez m’amener de l’eau à mon moulin,christian du SF section péronne,combles

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  8. J’ai 79ans, j’ai toujours entendu parle de cette boucherie du nord ou mon oncle a été tue le 3decembre 1916 il avait 23 ans il venait de la haute Saône était soutien de famille mon père avait 11.ans et il a été mis à l’hospice avec toujours le souvenir de ce grand frère .mon oncle est enterré a bouchavesnes je crois .merci. À tous ceux qui entretiennent ces tombes. Je lis avec beaucoup d’attention ce qui est écrit sur internet si au moins mon père avait pu avoir toutes ces informations.

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    1. Bonjour Madame,
      Si vous me communiquez le nom et les prénoms de votre oncle, je pourrai peut-être vous fournir d’autres renseignements sur lui.
      Nombreux sont les Comtois tombés dans cette bataille de la Somme, à Bouchavesnes. Et le centenaire de la Grande Guerre est l’occasion de rappeler l’importance du sacrifice consenti ou subi par ces hommes.

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  9. des soldats du 260 e R I de Besançon ont fait la Guerre en Grèce, ce que l’on appelle le Front d’ Orient Mon grand père PANISSET Jules François Clovis n’a pas été le seul à mourir pour la France en Septembre 1916 à ARMENSKO en GRECE – ville qui est devenu ALONA et se trouve en MACEDOINE actuellement
    le petit recueil de la collection  » les chemins de la mémoire » Le Front d’ORIENT 1914 – 1918 nous donne de bons renseignements sur cette triste épisode de cette grande guerre

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  10. Sur le docteur Léonce MAGNIN cité, blessé mortellement à Bouchavesnes le 15 septembre 1916 :

    http://cths.fr/an/prosopo.php?id=122310
    http://aetdebesancon.blog.lemonde.fr/2016/10/15/mort-de-leonce-magnin-dune-famille-de-scientifiques-bisontins/

    Cliquer pour accéder à 12858.pdf

    http://www.persee.fr/doc/linly_1160-6452_1913_num_1_1_15551

    Le Dr Laurent TATU, neurologue au CRHU de Besançon, professeur d’anatomie à l’université de Franche-Comté, passionné d’histoire et auteur de travaux historiques médicaux, travaille sur les morts pour la France de l’Ecole de Médecine de Besançon.

    Extraits du livre « L’album de famille » de la nièce du docteur Léonce Magnin, Anne-Marie DAVID-BEAUVERIE :

    « Né à Beynost dans l’Ain le 1er août 1889, il commença et termina ses classes au lycée de Besançon, de l’année 1896 à l’année 1907. Durant ses études, il obtint le baccalauréat de Rhétorique le 10 juillet 1906, ainsi que le baccalauréat de Philosophie en juillet 1907. Durant l’année scolaire 1907-1908, c’est-à-dire de novembre 1907 à juillet 1908, il prépara et obtint le certificat de « P.C.N. ». Puis il rentra à l’école de médecine de Besançon où il resta de novembre 1908 à 1911. Il fut reçu premier à l’externat des hôpitaux, le 25 novembre 1909, puis interne des hôpitaux entre 1910 et 1911. Il occupa le poste de préparateur d’histoire naturelle et de bactériologie de novembre 1910 à novembre 1911. Il présenta et réussit l’examen de médecin auxiliaire le 22 juillet 1911. En 1911 il occupa le poste de président de l’association des étudiants de l’université.
    Puis il entra à l’université des sciences de Besançon, d’où il sortit licencié es-Sciences naturelles le 7 novembre 1912. Précedemment il avait passé le certificat de Botanique générale (6 novembre 1909), de Zoologie (27 juin 1911) et de Géologie (7 novembre 1912).
    C’est à la faculté de médecine de Lyon, dans laquelle il fréquenta de Novembre 1911 à juin 1913 le Laboratoire de Bactériologie des professeurs Courmont et Lesieur, qu’il obtint le diplôme de docteur en médecine le 30 juin 1913, avec la mention extrêmement satisfait et félicitations du jury.
    J’ai trouvé sur Google une référence à « Etude de levures rencontrées dans la pulpe vaccinale. Travail du bureau municipal d’hygiène et du laboratoire de pathologie générale, de Léonce MAGNIN, 1913, 116 pages.

    Après son doctorat, il rentra au service militaire. Il rejoint le 10 juillet 1913, au 31e chasseurs à Corcieux (Vosges). Puis il revint à Besançon, au 60e d’infanterie le 1er octobre 1913. Il passa médecin auxiliaire le 10 juillet 1914. Il fit la campagne d’Alsace de Belfort le 2 août 1914. Il participa aux combats d’Altkirch le 7 août, de Dornach le 19 août et de Mulhouse du 19 au 24 août. Il participa à la campagne de la Somme le 27 août et le 29 aout, au combat d’Harbonnière-Proyant. Puis à la campagne de la Marne du 5 au 12 septembre, où il participa aux combats de Bouillency et d’Arcy en Multier. Et enfin de l’Aisne le 15 et 16 septembre aux combats de Sassy, Chevillecours et le 17 septembre Autrèches (Oise).
    Fait prisonnier à Autrèches le 20 septembre avec l’ambulance du 60e d’infanterie, il soigne pendant 6 mois les blessés français confiés aux bons soins de l’ambulance par les Allemands, à Chauny à partir du 25 septembre, puis à Avesnes à partir du 12 janvier 1915. Transporté à la citadelle de Mayence, le 9 mars 1915 (photo prise au camp de Limbourg le 12 mai), de Darmstadt (14 juin). Rapatrié par Constance le 16 juillet et Lyon le 18 juillet 1915.
    Mort le 2 octobre 1916, à l’hôpital d’Amiens, suite à ses blessures le 15 septembre 1916 à Bouchavesnes sur la Somme. Ses parents avaient pu venir le voir à l’hôpital d’Amiens d’après « L’album de famille » de tante Annie Anne-Marie DAVID-BEAUVERIE page 49.

    Aux obsèques de Léonce Magnin (le 4 octobre 1916), le service de santé était représenté par les médecins principaux, Dr Lebou, chef des étapes de la 6e armée, Dr Pascaud chef du centre hospitalier d’Amiens, Dr Guichenserre médecin major de 1ère classe, chef de clinique de la clinique Pardu et par une délégation d’environ 30 médecins ou pharmaciens du service de santé.

    Témoignage de M.BIETRIX (ancien médecin major du 60e) :
    « Je ne puis que faire les plus grands éloges de la conduite du médecin auxiliaire Magnin au feu. Du 10 août au 25 août 1914, en Alsace toujours en avant pour secourir les blessés. Le 29 août 1914, au combat d’Harbonnière-Proyant, a ramené de la ligne de feu en le portant ou en le soutenant, un sergent major du 45e bataillon de chasseurs à pied, blessé aux deux cuisses et celà sous le bombardement intense. Du 5 au 12 septembre, à la bataille de la Marne, s’est porté avec son bataillon au village de Arcy en Multier, sous un bombardement d’artillerie lourde. Est resté pendant ces dures journées et la nuit au poste de secours, pansant les nombreux blessés avec science et dévouement et le plus grand calme, malgré un bombardement qui avait provoqué un incendie dans son poste de secours. Fait prisonnier le 20 septembre 1914, à Autrèches, a été emmené en captivité où il s’est dépensé pendant 6 mois auprès des blessés français que les allemands lui avaient confiés. »

    Témoignage du Dr DUMAS (ancien médecin aide major au 44e) :
    « Je connaissais votre fils pour l’avoir vu à l’oeuvre au début de la campagne, alors qu’il était au 60e. C’est pourquoi, lorsque le 9 septembre 1916, je vins remplir les fonctions de chef de service au 44e, je fus heureux de le retrouver à la tête du service médical du bataillon… Le 12 septembre le régiment montait à l’attaque… vers 6 heure du soir votre fils vint me rejoindre au sud du Bois de Marrières, où il installa son poste pour la nuit. C’est là aussi que je commençais à admirer son calme sous le bombardement assez intense et la conscience avec laquelle il s »acquittait de ses fonctions dans l’évacuation et les soins aux blessés… le 14 au matin il était de nouveau au Bois de Marrières avec moi et toute la journée du 14, il la passa au milieu de son bataillon, en avant du Bois, sous un assez violent bombardement, pansant les blessés dans les tranchées mêmes, bref se dévouant corps et âme… sa perte fut vivement ressentie par tout son bataillon notamment par tous les officiers qui l’avaient vu à l’oeuvre déjà lors des affaires du mois d’août (son médecin chef l’avait proposé pour une citation à l’armée qui malheureusement ne réussit pas et fut transformée en une citation du régiment). »

    Extraits de lettre du Dr MORVAN (Médecin major de 1ère classe) :
    « … Pendant de longs mois, en des circonstances toujours pénibles, j’ai intimement vécu avec votre fils… je le comptais au nombre de mes collaborateurs les plus dévoués et les plus courageux. En captivité, tous ses camarades ont hautement apprécié comme moi ses solides qualités. Je l’avais à mon retour de captivité proposé pour la Croix de Guerre avec ce motif : « Médecin aussi modeste qu’instruit, aussi dévoué que brave, s’est particulièrement distingué en Alsace, sur la Somme, à la Marne et sur l’Aisne, puis en captivité, dans les hôpitaux français de Chauny et d’Avesnes. »

    Extraits de lettre du Dr BASSARD (Médecin major au 60e) :
    « … Son courage était au-dessus de toute éloge ainsi que son mépris du danger…; je le vois encore, ce cher Magnin, à la bataille de la Marne, à Bouillancy, arrivé le premier dans le village bombardé de tous les côtés, se promenant calme et impassible au milieu de la mitraille et en conseillant de ne pas s’exposer inutilement. »

    Le docteur Léonce Magnin est enterré au cimetière de Beynost dans la grande tombe de sa famille, concession perpétuelle, contre le mur du haut à droite en montant. https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Tombe_d%27Antoine_Magnin_%C3%A0_Beynost.JPG

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  11. Bonjour, Je me suis renseignée sur Bouchavesnes, car, allant une nouvelle fois au cimetière franco italien de Saint Mandrier 83430 (Var), j ai vu les sépultures des 900 soldats français inhumés dans le cimetière. De nombreuses dates de décès mentionnaient des dates en Septembre 2016.Les noms ne semblent pas méridionaux.
    Sauriez-vous par chance, pourquoi on les a inhumés en grand nombre dans le Sud de la France.
    J effectue ces recherches pour les associations franco italiennes qui célèbrent en ce lieu leurs soldats défunts et envisageraient d y associer plus particulièrement les soldats français.
    Remerciements anticipés.
    Bien à vous. Françoise Perret

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    1. L’hôpital militaire de Saint-Mandrier dut recueillir des blessés du front lors des grandes offensives et celle de la Somme (de juillet à novembre 1916. Bouchavesnes fut un des lieux de cette bataille) a dû amener son contingent de grands blessés jusque là. C’est l’explication qui me paraît plausible pour la présence de ces soldats dans la nécropole. Mais leur date de décès peut être sans rapport avec la Somme en septembre 1916, car on ne déplaçait pas aussi loin les plus grands blessés tant que leur état n’était pas stabilisé. Ils pouvaient aussi venir de Verdun et avoir été touché en février ou mars 1916. Ou même mourir à Saint-Mandrier en 1916 et avoir été blessé en 1914 ou 1915.
      Si je me réfère aux hôpitaux de Besançon, je sais qu’ils ont ainsi accueilli quelques milliers de soldats entre 1914 et 1922. La date de décès de ceux qui n’en réchappèrent pas doit être mise en relation avec toutes les périodes de bataille sur le front.
      Pour trouver des explications, vous pouvez relever quelques noms et prénoms dans la nécropole (+ date de décès), puis sur Mémoire des Hommes vous trouvez la fiche de ces hommes. Elle vous donne le centre de recrutement et le n° de matricule de chacun. Vous pouvez alors trouver aux archives départementales du centre de recrutement (presque toujours en ligne) la fiche matricule de chacun et, assez souvent, on y trouve la date des blessures reçues par ces soldats. Vous la confronterez aux dates de décès, mais vous ne saurez pas par quels hôpitaux ces hommes ont passés avant d’être à Saint-Mandrier.
      Cela demande un peu de recherche, mais c’est le seul moyen d’éclairer le sort de ces hommes.
      Bon courage pour vos travaux. Les Italiens enterrés dans la nécropole sont morts lors de la 2e guerre mondiale, mais vous avez raison de relier ces 2 conflits qui, en fait, n’en font qu’un.

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  12. Mon oncle est tombé a Bouchavesnes au sud ouest le 12 septembre 1916
    regiment 44 ri matricule 11726 Pauget albert
    J’essaie de savoir son lieu de sépulture.
    Quel cimetière est concerné par ces soldats morts à Bouchavesnes ?

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    1. Il y en a plusieurs à proximité (je vous envoie une carte),mais rien ne dit qu’il s’y trouve.
      Sur la base des sépultures de guerre de Mémoire des hommes, je n’obtiens rien en saisissant Pauget Albert. On trouve 12 Pauget, mais aucun avec Albert comme prénom.

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      1. bonjour je reviens vers vous car j’ai trouvé ceci,concernant le dénommé Pauget albert,en réalité c’est il me semble que ce ne soit son prénom usuel qui figure mais son 3em françois auguste albert né le 13 04 1896 à bourg en bresse,,dites moi si ça peut être lui car la date de dc correspond

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      2. bonjour bernard,vous pouvez demander la transcription à la mairie de besançon à la date que je vous ai mentionné,vous aurez de nombreux renseignements pour orienter vos démarches,cordialement

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  13. Bonjour, Mon arrière grand-père Auguste BRARD faisait partie du 26e bataillons de chasseurs à pied et il a était tué aux tranchées du bois saint Pierre-Vaast le 5 novembre 1916 soit une semaine après son trentième anniversaire. Je ne sais pas où se trouve sa sépulture, j’ai chercher sur mémoire des hommes mais sans résultat, peut être est -il dans la Sarthe où il est né…

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    1. Votre première réaction doit être la bonne → S’il n’est pas répertorié dans les sépultures de Mémoire des Hommes, sa famille a pu faire transporter son corps dans son village.
      Vous pouvez écrire ou téléphoner à la mairie concernée. Sa fiche indique que son acte de décès a été transcrite à Maresché (Sarthe) le 21 août 1917.

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  14. Après la construction de l’autoroute du Nord , de nombreux soldats ont été enterré au cimetière militaire de Maurepas dans la Somme , c’est là que j’ai retrouvé mon grand’père qui était du 47 RAC , en 1980 , alors qu’il a été tué le 12 septembre 1916 par un éclat d’obus alors qu’il pointait sa pièce de 75 à la ferme de l’Hôpital commune de Cléry-sur-Somme . Il était interdit de rapatrier les corps dans leur village d’origine (dans un souci d’égalité des disparus pour les familles ?) ils ont été enterrés dans des nécropoles nationales .
    Il existe de nombreux cimetières militaires dans les environs (y compris anglais ? et allemands ) .Bon courage à vous , car c’est émouvant de retrouver ses ancêtres qui se sont battus pour notre France libre .

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    1. bonsoir,plus de 200 corps ont été retrouvés à l’époque,je travaille sur ce dossier depuis de nombreux mois,je vous en reparlerais dés que j’aurais avancé,cordialement

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    2. bonsoir vuillardot,ce n’est pas tout à fait ça,l’état qui en 1919 à vu naître un phénomène de récupération des corps par des familles qui se rendaient sur les lieux de batailles sans autres précisions et des employés peu scrupuleux donnés des corps inidentifiables aux familles,en 1920 l’état à fait une loi et pris en charge les frais de l’inhumation des poilus et le rapatriement de certains identifiables par des fiches remplies par les unités de brancardiers divisionnaires,d’ailleurs à ce jour les seuls à avoir encore la perpétuité de leur sépulture sont les poilus reconnus « MORT POUR LA FRANCE »,mais il faut savoir que 75% de nos tués l’ont été par l’artillerie,c’est pourquoi de nombreux corps n’ont jamais pu être retrouvés,cordialement,mr flament christian,responsable du pôle des sépultures de guerre pour le canton de Péronne(60 communes)

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  15. Je possède scan d’une lettre et son enveloppe d’un poilu blessé lors de l’assaut , datée du 4 octobre 1916, à l’hôpital temporaire de St Valéry/Somme
     » sur 180 de la cie, ils sont redescendus à 24 ou 25  »

    Etes vous intéressés par ce document? comment vous l’adresser?

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    1. Merci de votre proposition.
      Il m’est possible d’intégrer ce document à l’article sur Bouchavesnes si son contenu convient.
      Je vous envoie mon mail

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    2. je reviens vers vous andrien après une grave maladie,j’ai repris mes recherches bien sur que celà m’intéresse,voici mon adresse mail(cf2654-christ@orange.fr)

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  16. Quel beau travail, je viens de trouver l’un des miens blessé à Bouchavesnes.
    Il s’agit de COCAGNE Marie Camille Joseph classe 1916, matricule 759 vol 2 (archives de Lons-le-Saunier)
    Blessé par éclats d’obus à la main G (avec ablation de l’index, amputation du médius et luxation du pouce).
    Cité à l’ordre du régiment N°185 du 23/11/1917 avec Croix de guerre : Etoile de bronze.
    C’est en faisant des recherches sur Bouchavesnes que je découvre votre site.
    Merci à vous, très cordialement.

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  17. Et pourtant : peu de choses (!) à côté de la boucherie d’Autrêches : de l’ordre de 400 morts (pour la plupart : disparus !) lors de la seule journée du 20 septembre 1914, essentiellement du 35e et du 60e, le « régiment des Comtois » – et autant d’Allemands… Une pensée pour mon grand-oncle, qui y est encore, et pour mon grand-père, qui s’en est sorti.

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    1. Autrêches, Hautebraye, Chevillecourt, massenancourt…Des noms qui reviennent souvent, en effet, sur les fiches de soldats comtois disparus en 1914. Vos aïeux y ont donc soufferts.

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  18. Je découvre ce triste épisode des combats de Bouchavesnes.
    Venant de découvrir de vieux actes notarié m’apprenant qu’un de mes grands-oncles était décédé le 12 Septembre 1916 précisément à Bouchavesnes.
    Natif de Saône et Loire mais résidant à Dôle dans le Jura il fut tué et porté disparu lors d’un assaut.Longtemps il avait été raconté dans la famille qu’il avait trouvé la mort au Chemin des dames.
    Je ne manquerai pas de venir me recueillir maintenant que connais le lieu de son décès, la terre de Bouchavesnes l’ayant gardée.
    RIP Charles Pluviaux

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  19. Je vous envoie par mail la fiche matricule de votre grand oncle.
    Peut-être l’aviez-vous déjà trouvée. Sinon, elle est consultable sur le site des Archives départementales de Saône et Loire, pour le centre de recrutement de Mâcon. Votre aïeul a été recruté à Auxonne (21), mais sa fiche (avec beaucoup d’autres) a été transférées dans le 71.

    Bien cordialement

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    1. La base de Mémoire des Hommes donne 4 « Boulay Albert ». Celui qui semble correspondre le mieux à votre oncle est inhumé à Etinehem, une vingtaine de km à l’Ouest de Bouchavesnes.
      Sa sépulture est à la Nécropole Nationale ‘LA COTE-80. Le numéro de la sépulture est le 754. Si vous le souhaitez, vous pouvez me donner les autres prénoms d’Albert Boulay afin de préciser la recherche

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  20. Mon grand-oncle Emile MAIRE a été pris sous un bombardement au bois de Marrière, dans le secteur de Bouchabesne. Il est décédé le 14 septembre 1916.
    Il appartenait au 7e SIM en tant que brancardier;
    Son corps repose à la nécropole de Maurepas.Il était originaire du département de l’Ain, commune de Courmangoux.
    Je me suis arrêté sur sa tombe il y a quelques années.
    Raymond MAIRE

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  21. Le caporal Henri Maurice DEHLINGER à été blessé par balle à la hanche le 7 octobre 1916 à Bouchavesnes. Il sera tué le 27 mai 1918 à Venizel (aisne).

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  22. Le caporal DEHLINGER Henri Maurice du 26éme chasseur à pieds a été blessé par balle à la hanche gauche le 7 octobre 1916. Il sera tué le 27 mai 1918 à VENIZEL dans l’AISNE.

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  23. Mon grand père Déchoz Robert Ferdinant 60e Régiment d’infanterie territorial
    matricule 4987-1167 est mort à Bouchavesne Bois de Hem Monacu le 13 septembre 1916 il avait 21 ans.
    Né à Lure Haute Saône le 7/11/1895.

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    1. bonsoir,déchoz robert ferdinand 60e ri,mplf le 13 09 1916 à bouchavesnes né le 7 11 1895 à lure ht saône dc transcrit à la mairie de besancon le 29 03 1917

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  24. Bonjour, émue par la commémoration de la guerre de 14-18 j’ai repris « contact  » avec mon arrière grand-père OLAGNON Désiré Joseph né en 1884 qui faisait parti du 67ème régiment d’infanterie sous le matricule 17032 – 132 C.
    Il est décédé le 13 octobre 1916 à Bouchavesnes. Il n’aura pas connu son fils Marcel Joseph né en février 1914.
    Je n’ai pas trouvé d’information sur mémoires des hommes pour connaître où il a pu être enterré. Pourriez-vous éventuellement m’aider pour orienter mes recherches ?.
    J’aimerai tellement aller sur le lieu où il repose. Merci à lui pour ce combat mené, merci à tous ces hommes qui ont combattu. C’est grâce à vous que nous sommes là aujourd’hui. Merci et avec toute ma gratitude

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    1. bonsoir,j’ai sa fiche militaire,avec ça vous écrivez au lieu de la transcription,ici pour lui c’est lyon,ensuite vous aurez le pv dressé par l’officier d’état civil du 67e ri,ensuite aurez vous la chance de le retrouver,bonne chance si vous avez besoin demandez moi,pas de soucis,christian du SF80

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  25. Bonjour,
    Mon arrière grand-père OLAGNON Désiré Joseph 67ème régiment d’infanterie est décédé le 13 octobre 1916 à Bouchavesnes. Il n’aura pas connu son fils né en février 1914.
    J’ai recherché dans « mémoire des hommes » où se trouvait sa sépulture, et je n’ai rien trouvé. Vous serait-il possible, s’il vous plaît, de m’aider à orienter mes recherches. J’aimerai tellement aller sur place.
    Merci à Désiré, d’avoir combattu, merci à tous ces soldats sans eux nous ne serions peut-être pas là.

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  26. bonjour, mon grand père VILLARS Oscar,Joseph Marcellin du 89eme régiment
    d’infanterie ( il me semble que sur la fiche il est indiqué « venu du 19 eme train « )
    n° MATRICULE 4097 cl 1897 2868 au recrutement Seine 4° bureau
    mort le 25 septembre 1916 à bouchavesnes somme . Né le 24 juillet 1877 à
    ST Gervais sur Mare dans l ‘Herault
    acte a été transcrit 29 mai 1917à Paris 19éme, je ne sais pas ou il a été enterré
    si vous pouviez me renseigner …. je vous remercie beaucoup

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    1. Vous trouverez sa fiche matricule à cette adresse :http://archives.paris.fr/s/17/-ats-signaletiques-et-des-services-militaires/

      Il vous suffit de rentrer son nom et 1er prénom.
      Cette fiche fournit assez de détails sur votre oncle typographe.
      Vous apprendrez peut-être quelles journées agitées il a dû vivre le mois précédent. Mais aucune précision sur son inhumation.
      Le site de mémoire des Hommes étant inaccessible car saturé ce 10 novembre, je regarderai plus tard si l’on y trouve des renseignements.

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    2. bonsoir j’ai trouvé un villars enterré à la nécropole de RANCOURT à2/3 kms de bouchavesnes,mais il n’y a aucun autre renseignement que son nom,cordialement

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  27. Mon grand père maternelle Joseph Manceau fut bléssé le 20 septembre 1916 en service commandé par un éclat d’obus dans la cuisse droite, c’était sa deuxième blessure la première par balle le 11 octobre 1914 à Marchéville, le 17 aout 1918 après plusieurs jours de combat sans repos il s’endormit sur la voir ferré entre le Plessis Belleville et Nantheuil et eut le pied droit coupé par un train au niveau des orteils, il finit la guerre dans l’artillerie antiaérienne car il avait du mal a marcher

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  28. Mon grand-oncle Jean Baptiste Cadenel, natif de Marseille, du 31e RI, a été « tué à l’ennemi », à la bataille de Bouchavesnes, le 19 septembre 1916, une semaine avant son 22e anniversaire. C’est ce que dit le jugement rendu en juin 1921 qui a officiellement annoncé sa mort à sa mère, mon arrière grand-mère, que j’ai connu étant enfant. Son corps n’a donc jamais été identifié dans la boue le sang et les chairs meurtries qui formaient la terre de Somme de cette époque. Et encore un peu de nos jours. J’ai vécu toute ma vie avec le souvenir de ce parent dont j’ai connu la mère et le frère, mon grand-père. Le 31e RI semble avoir été acheminé le 12 septembre sur place, si je comprends bien le JMO correspondant, qui n’est pas très explicite. J’apprécierais hautement toute information complémentaire qui me permettrait de me rapprocher un peu plus mon grand-oncle.

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    1. Bonjour,
      Depuis votre message du 19/11, j’essaie vainement d’ouvrir les fichiers numérisés des matricules de CADENEL Jean-Baptiste à partir des archives départementales comme depuis le Grand Memorial. Aujourd’hui encore c’est en vain. Dès que je parviedrai à obtenir de plus amples renseignements, je reprendrai contact.

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  29. Bonjour,
    Je viens de retrouver une correspondance (du 24 / 09 /1916 ) d’un grand oncle.
    Il est décédé le 25 septembre 16 (le lendemain)…
    Je recherche sa sépulture
    Il s’agit du Lieutenant Guillemin Charles, Louis du 29e BCP (matricule 04293 – 91)
    Merci pour votre aide

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  30. Bonjour, je découvre à l’instant votre message, moi aussi je recherche des infos sur mon grand oncle , tué à l’ennemi à Rancourt le 20 septembre 1916, dont on n’a jamais retrouvé le corps. plus de famille pour une éventuelle infos, sauf l’acte de transcription, dans quel cimetière ou ossuaire, est-il ?, comme vous je prends toutes infos, MERCI . ( voir peut-être au Musée de Péronne ) Immense reconnaissance à tous ces hommes.
    Bernadette

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  31. bonjour bernadette,il n’y à rien à l’historial concernant les corps de poilus,le cheminement de votre recherche doit passer par le site, »mémoires des hommes »,sur le site ,tapez le nom et prénom de votre grand oncle,si vous n’avez pas de réponse positive,envoyez moi un mail je le ferais pour vous,christian du SF80

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      1. bonsoir bernadette,êtes vous toucher par les inondations,car chez vous,vous êtes servi,pour mes recherches,rien,il va falloir attendre,courant janvier,afin que j’aille à paris,bonne soirée

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  32. bjr,vous pouvez me donner les coordonnées de votre oncle,j’ai quelques photos de certaines tombes de la nécropole de rancourt où je me déplace souvent,cordialement

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    1. Bonjour,
      Il s’agit de Paul Constant Emile NISOLE, né le 26/01/1886 à Serain (02) mort le 20/09/1916 à Rancourt,
      inhumé le 02/10/1916 terrain Est de la Ferme de l’Hôpital( relevé MDH).Merci beaucoup de votre dévouement, Il était le frère cadet de mon grand-père maternel.Cordialement.
      Bernadette DELAMARE

      p.s. où envoyer le mail?

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      1. bonsoir bernadette,je suis du souvenir français,comité de péronne combles,je connais trés bien le site auquel vous faites allusion dans votre mail,je m’en occupe et vous tiens au courant ,Mr flament christian,encharge des sépultures,stèles et carrés militaires au sein du comité du souvenir français de péronne,combles,cordialement,mon adresse mail « laflamme7799@orange.fr

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      2. Bonsoir Christian, merci de votre réponse, et de votre aide, c’est difficile pour moi, qui ne suis plus de 1ère jeunesse. J’aimerais en savoir un peu plus, surtout en ces jours de commémorations .Merci du fond du coeur.
        Bernadette

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      3. bernadette,je travaille depuis 17h,d’aprés vos éléments transmis,sachez qu’il était caporal au 16e bataillon de chasseurs à pied,que son nom figure dans la liste des dc de ce régiment mais avec le nom de NISOLDE PAUL,sûrement une erreur,je vais allez voir à la nécropole de rancourt sous 72 h,j’ai beaucoup de travail car j’ai une quarantaine de dossiers en cours dont le plus vieux date de 3 ans,3 ans de recherche et toujours rien au bout,mais je suis persévèrent,je ne lâche rien,je travaille beaucoup pour les particuliers,je rénove les tombes,je les entretient,je suis passionné de généalogie et d’histoire,et dans ce domaine chaque poilu à son histoire,fabuleuse,triste,et parfois un sourire,quant on trouve une tombe pour la famille,j’en ai retrouvé une dont la famille chercher depuis 27 ans,là vous avez un peu de fierté du travail accompli,je vous tiens au courant,bien cordialement

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      4. Bonjour,
        Oui, il s’agit bien de NISOLE Paul. Votre message me touche beaucoup et me donne une grande émotion, il faut être vraiment passionné pour faire tant de recherches ,dommage de ne pas avoir connu votre site plus tôt. Je suis passionnée aussi par la généalogie familiale, mais je ne possède que peu d’éléments.J’ai bien connu l’épouse de ce grand-oncle, qui est dcd en 1960, pas d’enfant, plus de famille, je suis la plus ancienne, et les souvenirs commencent à s’effacer. J’ai l’acte de transcription de décès de cet oncle. Je peux vous l’envoyer par mail.Je vous admire et vous félicite pour tout ce que vous accomplissez, CHAPEAU.
        Bien cordialement, Bernadette

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      5. bonsoir bernadette,je pense aller à rancourt samedi avec mon fils,car il y a environ 4800 tombes à vérifier,en même temps je ferais quelques photos,cette semaine j’en ai fais environ 400 des différentes nécropoles du coin(17),je suis également sur le forum 14-18,merveilleux site,avec des gens très pointus,sur tous les sujets liés à la guerre 14-18 et 39-45,concernant votre oncle voici les coordonnées de ces parents,NISOLE CYRILLE JEANBAPTISTE né en 1858 et GLAVIEUX PHILOMENE AMELIE,lui était domestique et elle tisseuse,voilà,au plaisir de vous lire,christian

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      6. bernadette j’ai oublié,voici mon adresse mail pour que vous puissiez m’envoyer l’acte de transcription,mais je pense qu’avec le bordereau d’extrait de carnet du champ de bataille qui figure tout en bas de sa fiche militaire,ça devrez me faciliter la tâche,il va falloir que j’écrire à la SAMHA de limoges pour avoir son médical complet,voilà bonne soirée

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      7. bernadette,bonjour,suis allé à rancourt,ce matin,un temps pourri et il fait froid,j’ai quand même contrôlé environ 900 tombes,avec pas mal de soldats du 16e BCP,mais pas de nisole pour le moment,je ferais au fur et à mesure mes contrôles,afin d’avoir la certitude de sa présence à rancourt,j’attends la réponse d’un spécialiste dans la journée,je vous tiens au courant,bien cordialement

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      8. Merci beaucoup, surtout ne prenez pas froid , attendez une accalmie ( peut-être), chez moi un temps pourri aussi, je reste au chaud. Bernadette

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      9. bonsoir bernadette,pas de tombe de NISOLE à la nécropole de rancourt,j’ai fait ce jour l’ensemble de celle çi,peut être à la nécropole de maurepas à quelques kilomètres,où alors au cimetière communal de rancourt,je vous tiens au courant,pouvez vous m’envoyer l’acte de transcription si vous l’avez,sur ma boite mail,car sur ce site,pas moyen de mettre le moindre document,merci,cordialement,christian

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      10. bonsoir bernadette,j’ai fait la nécropole de rancourt,celle de maurepas,celle de cléry sur somme,soit 12 000 tombes et pas de résultat,dans le coin,il reste celle de biaches que je ferais courant semaine prochaine,mon tel 06 71 26 67 35,bien cordialement

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  33. Je vois que je ne suis pas seul a m’interesser à ces batailles et aux personnages. J’ai fait pas mal de recherche sur le 172e RI dans lequel mon grand père a été de Octobre 1915 jusqu’à la fin de la guerre. Il a été cité à l’ordre de 6ieme armée pour une action à Bouchavesnes le 27/09/1916. Si des personnes ont des informations sur le 172e RI et des photos, je suis preneur. (J’en ai partagé sur Twitter.) J’ai fait aussi un petit doc sur la bataille de Bouchavesnes

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