… Pouvait-on imaginer une Europe, où l’on chantait un peu partout la Veuve Joyeuse, touchée par une conflagration meurtrière qui l’avilirait et l’amoindrirait pour longtemps.
Le Petit Comtois du 13 janvier 1915
Ce retour en arrière, presque jour pour jour, intervient à la lecture d’une annonce de bas de page de la une du Petit Comtois du 13 janvier 1915.
Il faut lire attentivement pour la repérer et elle faillit m’échapper étant donné la lecture rapide consacrée à cette partie du journal, toujours très générale et faite de nouvelles officielles.
En lisant (ou relisant) le billet du 6 janvier 2014, on peut comprendre celui d’aujourd’hui : Besançon : on s’amuse au début 1914, la guerre n’est pas encore une réalité
Cette opérette, la Veuve Joyeuse, illustre parfaitement ce que fut la Belle Époque pour certains. Étant donné son succès européen, son origine autrichienne et son adaptation en d’autres langues, elle témoigne aussi plus que tout de l’absurdité de la Grande Guerre qui vit les Européens se massacrer.
Au début 1915, les auteurs autrichiens de cette opérette était donc signalés comme prisonniers des Russes.
La rupture du lien vidéo vers la version de l’opérette datant des années 1960 avec Mady Maesplé m’amène à donner cet autre lien :